Je dénonce la pusillanimité de nos politiques. Anne Hidalgo a éteint la Tour Eiffel en signe de solidarité pour les victimes de l’attentat de Stockholm. Fort bien. Mais elle a omis de l’éteindre pour les victimes chrétiennes coptes massacrées dans leurs églises lors des célébrations du culte des Rameaux. Il faut bien reconnaître que la plupart de nos politiques se fichent royalement du sort des chrétiens en général et ceux du Proche-Orient en particulier. Il ne faut surtout pas stigmatiser les fidèles de la « religion d’amour, de tolérance et de paix » au nom de laquelle on persécute les juifs et les chrétiens dans le monde, y compris en France. J’ai honte pour notre pays. Mais j’exprime ma plus vive sympathie à mes frères et soeurs dans la foi, persécutés parce que chrétiens. Mes prières les accompagnent.
Il y a un an, j’étais « Charlie ». Je ne le regrette pas : la liberté d’expression doit être protégée.
Aujourd’hui, 6 janvier 2016, Charlie-Hebdo, dans sa une, présente une caricature du Dieu des chrétiens (ou des francs-maçons ? ou des deux ?) en vêtements ensanglantés, considéré comme responsable des exactions des islamistes.
Je ne conteste pas à Charlie le droit de caricaturer ce qu’il veut, mais je déplore sa mauvaise foi. Il est tellement plus facile de faire endosser les crimes abominables des islamistes au Dieu des chrétiens. En cela il ne prend aucun risque, c’est bien connu : les chrétiens tendent l’autre joue. Je ne supporte pas la mauvaise foi. Celle-ci est engendrée par la peur. Je ne reproche pas au caricaturiste d’avoir peur, mais de se défouler sur les chrétiens qui sont souvent les premières victimes des islamistes.
Les sinistres tueries commises à Paris par les islamistes amènent les responsables municipaux à s’interroger si l’on peut encore organiser des fêtes ou des rassemblements. A juste titre d’ailleurs. Et je ne blâmerais aucun maire qui déciderait d’annuler telle manifestation publique.
La question s’est posée également à Strasbourg quant à la 445ème édition cette année du marché de Noël. La question est pertinente, vu qu’un attentat avait déjà été déjoué en décembre 2000 contre ce même marché.
Le maire a donc tranché : il sera maintenu, mais en partie seulement. Le marché sera composé uniquement de commerçants. La crèche vivante est supprimée, ainsi que le marché « Off », axé sur l’économie sociale et solidaire !
Je m’interroge : une crèche vivante, symbole « chrétien » serait une insulte aux musulmans et pourrait exciter quelques criminels qui déchargeraient leur kalach sur un homme, une femme, une poupée dans la crèche, un boeuf et un âne ! Idem pour le marché « Off » : la solidarité et l’action sociale pourrait irriter ces criminels au plus haut point et mettre en danger ceux qui s’y aventureraient. Mais pour les commerçants, le risque doit être minime !
Conclusion : Business is welcome, exit le spirituel, le social et le solidaire ! Les chrétiens n’ont qu’à se recueillir chez eux et les pauvres peuvent crever, pourvu que les commerçants fassent leurs affaires ! Les laïcards de tous bords peuvent se frotter les mains : le marché de Noël ne comporte plus que les marchands du temple !
Le site Internet du Village de la Joie à Madagascar a fait peau neuve. Ce village est dirigé par un couple d’enseignants retraités qui l’ont construit avec leurs propres économies. Charles et Simone, les responsables nous le présentent dans la vidéo ci-dessous.
La persécution des chrétiens à travers le monde est une terrible réalité dont peu de médias parlent. Selon un article paru sur « Causeur », le printemps arabe pourrait bien être l’hiver des chrétiens.
Certes les médias ont bien parlé des attentats perpétrés à Bagdad la veille de la Toussaint, et en Égypte devant une église copte la veille du jour de l’an. La France s’est aussi honorée par l’accueil des blessés. Mais il faut bien dire que depuis, on ne parle presque plus du sort des chrétiens. Le silence sur les exactions perpétrées contre les chrétiens de Côte d’Ivoire (entre autres) est inquiétant.
Par ailleurs, la presse et certains milieux religieux semblent davantage préoccupés par la sépulture du chef spirituel des terroristes que par celles de ses innombrables victimes. On appelle « heurts confessionnels » là où il s’agit en réalité de pogroms anti-chrétiens. Tout cela pour ne froisser aucune « sensibilité ». Mais beaucoup de chrétiens sont sans illusions : ce n’est ni auprès des politiques, ni auprès des journalistes occidentaux dans leur grande majorité qu’ils trouveront un secours, ou tout simplement quelqu’un qui défendra réellement leur cause. Mais il n’y a rien d’étonnant à cela. Le Christ n’a-t-il pas dit : « L’heure vient où quiconque vous fera mourir pensera offrir un culte à Dieu. » (Jean 16:2) « Souvenez–vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. » (Jean 15:20)
Nous voilà prévenu. Mais la grande espérance du chrétien est le futur retour du Christ qui mettra fin à toute souffrance, mais aussi à tous les scandales qui secouent ce monde :
« Au milieu de l’avenue de la ville, entre deux bras du fleuve, se trouve l’arbre de vie. Il produit douze récoltes, chaque mois il porte son fruit. Ses feuilles servent à guérir les nations. Il n’y aura plus aucune malédiction. Le trône de Dieu et de l’Agneau sera dans la ville. Ses serviteurs lui rendront un culte : ils verront sa face et porteront son nom sur leurs fronts. Il n’y aura plus jamais de nuit. On n’aura donc plus besoin ni de la lumière d’une lampe, ni de celle du soleil, car le Seigneur Dieu répandra sur eux sa lumière. Et ils régneront éternellement ». (Apocalypse 22:2-5)
Mais en attendant il est toujours possible d’agir pour soulager les victimes des persécutions. Il existe des organismes, tels « Portes Ouvertes » qui est engagé dans l’aide aux chrétiens persécutés. Cette oeuvre présente un index mondial de persécution qui présente un liste de 50 pays où les chrétiens sont les plus persécutés. Je me permets de leur faire un peu de publicité gratuite.